vendredi 30 septembre 2011

68e étape Amiens - Acheux-en-Amienois 30S

Les marcheurs sont repartis dans la matinée pour une nouvelle étape sous un soleil de plomb. L’équipe de logistique s’est retrouvée plus allégée suite à la distribution de vêtement qui a pu réduire le matériel transporté. Le temps de chargement s’en est vu considérablement réduit.
Un groupe de diffusion et de communication s’est quand même vu bloqué dans la gare d’Amiens par la police ferroviaire qui a expulsé les marcheurs voulant prendre un train pour rallier l’arrivée. Un service de transport libre et gratuit fait partie des bases des revendications. Le groupe s’est vu refusé l’accès aux trains. Perdus et résolus de prendre un autre moyen de transport, ils ont été victimes d’abus de pouvoir de la part des policiers très hostiles qui les ont expulsés avec agressivité de la gare. Des propos humiliants et racistes  à l’encontre de la nationalité des marcheurs ont été proférés, et les policiers n’ont pas respecté le devoir de réserve auxquels ils sont tenus.
L’arrivée à Acheux-en-Amienois a permis de créer un lien étroit entre les marcheurs et ce petit village charmant. Le maire a mis à disposition toilettes, électricité et a permis d’installer le campement tout près de la mairie.  Les commerçants ont également fait preuve de solidarité en prenant de nombreuses initiatives. La terrasse du café de l’hôtel de ville s’est ainsi transformée en média-center. Les habitants se sont aussi mobilisés en masse pour apporter aux marcheurs de quoi se restaurer, des médicaments et offrant leur jardin comme point d’eau potable. Un grand merci à eux ! Les marcheurs saluent une telle solidarité dans un si petit village.
Pour finir, tous les marcheurs souhaitent envoyer leur soutien à un indigné qui ne peut plus suivre la marche depuis le 17 septembre, hospitalisé suite aux évènements de la Bastille. Pierrot on pense à toi et tu es avec nous lors de chacun de nos pas jusqu’à Bruxelles !! On espère te voir avec la famille des indignés le plus vite possible !!

63e étape Saint-Denis 24S

La journée s’est organisée autour de la Rencontre Populaires des Quartiers qui allait se tenir sur le site où les marches étaient accueillies à Saint-Denis. Différents groupes de travail se sont activés tout la journée : une groupe de diffusion est partis au cœur de la ville pour permettre une meilleure diffusion de l’évènement, un groupe logistique est parti pour poser un parcours fléché indiquant comment se rendre sur le site. Les autres groupes de travail en ont profité pour se réunir afin de renforcer leur fonctionnement.
Les rencontres populaires des quartiers ont eu une bonne affluence, et ont permis d’avoir une assemblée encore plus diversifiée qu’à l’habitude avec des participants de tous âges et tous horizons.
La situation dans les quartiers en France comme en Espagne, la situation des gens du voyage sont les thèmes qui ont été abordés dans un premier temps. Le DAL (Droit au Logement) est aussi venu intervenir et présenter ses activités. Désobéissance civile, violence et non-violence ont aussi été abordés.
La démarche nouvelle de s’ouvrir vers les quartiers populaires de Paris semble avoir eu un bon écho et sera donc renouvelée.ésobéissance civile, violence et  non-violence ont été aussi discutés.


Dans la soirée s’est tenue l’assemblée interne que beaucoup de marcheurs attendaient. Le thème du départ de Paris a été discuté et débattu. Les marcheurs ont décidé de se séparer en trois routes afin de pouvoir passer dans un maximum de villes et villages entre Paris et Bruxelles.
La route 1 rassemble une 60aine de marcheurs et se dirige vers Beauvais, Amiens, Lille, Mons et Bruxelles.
La route 2 rassemble une 20aine de personnes et se dirige vers Compiègne, St Quentin, Valenciennnes, Mons et Bruxelles.
La route 3 rassemble une dizaine de marcheurs et se dirige vers Reims, Luxembourg, Namur et Bruxelles.La routre 3 rassemble une dizaine de marcheurs
Les marches 1 et 2 ont décidé de quitter Saint-Denis le lendemain. La marche 3 reste sur Paris pour travailler et se rendra en train vers Reims pour continuer ensuite la route.

64e, 65e, 66e, et 67e étape Saint-Denis - Amiens

25S  Saint-Denis  -  L’Isle Adam

Les marcheurs de la route 1 ont pris le départ dans la matinée, certains étaient ravis de pouvoir enfin quitter Paris et ses environs. L’étape longue d’une vingtaine de kilomètres s’est bien déroulée. La colonne s’étirant sur plusieurs kilomètres en différents petits groupes. De nouveaux marcheurs ont fait leur apparition, les groupes Meseta et Méditerranée ne sont plus d’actualité et tout le monde a pu faire connaissance sur la route.
L’arrivée vers 18h sur L’Isle Adam a permis à tous de se regrouper dans un grand parc central de la ville. La police s’est présentée, signifiant toute interdiction de camper sur place avec ou sans matériel. Sans aucun contact avec la mairie qui a refusé tout dialogue avec les marcheurs, sans aucun document officiel confirmant cette interdiction (donc une totale illégalité !), les marcheurs se sont vu proposé un site à l’extérieur de la ville sans aucun point d’eau potable, ni sanitaires. Soucieux de se reposer et de se réorganiser les marcheurs ont accepté d’installer le camp sur ce site.
La soirée a vu se tenir une assemblée interne où les différents groupes de travail ont été présentés à tous, et réorganisés afin de permettre une meilleure intégration des nouveaux marcheurs et de retrouver une dynamique de groupe jusqu’à Bruxelles.

26S  L’Isle Adam  -  Sainte Geneviève

L’étape s’est déroulée sans problème. L’équipe de récupération a réalisé un bon travail en trouvant beaucoup de nourriture pour la pause déjeuner.
Sainte-Geneviève a été ralliée en fin  d’après-midi. Les marcheurs se sont installés devant la mairie qui a accueilli la marche chaleureusement. Une douche improvisée a vu le jour dans un coin de la place avec un tuyau d’arrosage et une bâche. Une assemblée populaire s’est tenue avec quelques personnes du village.




27S  Sainte-Geneviève  -  Beauvais

Mis à part quelques erreurs de parcours dues à la disparition de plusieurs panneaux indiquant le chemin aux marcheurs, rien à de spécial sur le trajet.
Les marcheurs se sont installés devant la mairie de Beauvais sur la place Jeanne Hachette. Les beauvaisiens sont venus en nombre pour rencontrer les marcheurs et beaucoup ont pris des initiatives pour le confort du groupe en proposant un ravitaillement ou une douche chez l’habitant.
La soirée s’est partagée entre une assemblée populaire qui s’est tenue devant l’entrée de la mairie et une action de soutien aux personnes sans-papiers vivant sur Beauvais.


28S Beauvais  -  Breteuil
Avec une étape longue de plus de trente kilomètres avec une chaleur pesante,  les marcheurs sont arrivés très fatigués à Breteuil.
Pendant ce temps une équipe est partie à la rencontre d’une grande structure de recyclage au cœur de Beauvais. Ce lieu  rassemblant plusieurs entrepôts et ateliers récupère divers objets pour leur donner une seconde vie et les proposer à la vente à petits prix. Ce sont plus de vingt personnes pour la plus part salariées qui font vivre ce projet en totale auto-gestion. Les marcheurs ont pu récupérer sacs de couchage et couvertures en nombre pour lutter contre les nuits qui deviennent de plus en plus fraîches.
Au vu du peu de diffusion faite et du peu d’influence pour l’assemblée populaire, une assemblée interne s’est tenue pour ajuster quelques problèmes de groupe.

29S  Breteuil  -  Amiens

Encore une longue étape dépassant les trente kilomètres. Le  temps est exceptionnel pour une fin de mois de septembre et les coups de soleil resurgissent.
Le campement a été installé dans la cour de la  mairie, et la municipalité a proposé aux marcheurs un endroit pour prendre une douche et des toilettes. L’assemblée populaire s’est tenue devant la mairie avec environ une cinquantaine de personnes donc beaucoup étaient Amienois.

Quelques marcheurs ont organisé un stand dans les rues d’Amiens afin de distribuer à la population les  nombreux vêtements qui avaient été  collectés lors de la route. Cette opération a reçu un très bon accueil de la part des Amienois.



Une modification de l'itinéraire a été effectuée et la marche part en direction de Acheux-en-Amienois aujourd'hui.

mardi 27 septembre 2011

ITINERAIRES

ROUTE 1 [MMeseta+Toulouse] 60 PERS. ENVIRON (PROVISOIRE)

[25/09] L'Isle d'Adam
[26/09] Saint Genevieve
[27/09] Beauvais
[28/09] Breteuil
[29/09] Amiens
[30/09] Acheux-en-Amienois
[1/10] Arras
[2/10] Carvin
[3/10] Lille
[4/10] Courtrai
[5/10] Wareghem
[6/10] Gant
[7/10] Alost
[8/10] Bruxelles


ROUTE 2 [MMediterranea] 20 PERS.environ (PROVISOIRE)

[27/09] Villenueve Sur Verbene
[28/09] Compiègne
[29/09] Noyon
[30/09] Ham
[1/10] Saint Quentin
[2/10] Bohain en Vermandois
[3/09] Solesmes
[4/10] Valenciennes
[5/10] Boussu (BE)
[6/10] Mons
[7/10] Seneffe
[8/10] Waterloo
[9/10] Bruxelles

RUTA 3 [Deutsche Marsche] 150 PERS. environ
[08/10] Maastricht
[09/10] Tongeren (BE)
[10/10] Sint Truiden
[11/10] Tienen
[12/10] Leuven
[13/10] Brüssel

RUTA 4 [Nederland Mars] 100 PERS. environ
[11/10] Den Haag
[12/10] Breda
[13/10] Atwerpen (BE)
[14/10] Brussels

RUTA 5 [Britain March] 20 PERS. ENVIRON
Arrive to Brussels on october 8 via train, bus.

samedi 24 septembre 2011

62e étape Saint-Denis 23S

Les indignés se sont réveillés tant bien que mal dans la matinée après une nuit difficile pour certains. Les tentes et couvertures étant arrivées tard dans la nuit, quelques-uns ont connu une nuit courte et fraîche.
Plusieurs groupes de travails se sont organisés. Le premier est parti en direction du tribunal pour aller soutenir les onze indignés incarcérés qui devaient passer en comparution immédiate. Ce groupe a commencé un travail visant à compiler un maximum de témoignage pouvant aider à éclaircir les faits qui se sont déroulé Place de la Bourse et à libérer les compagnons injustement détenus.
Un deuxième groupe est resté sur place pour travailler sur la dynamisation des assemblées et la cohésion du groupe. L’assemblée interne prévue dans la l’après-midi pouvant permettre la création ou la consolidation des différents groupe de travail, l’accent a été mis sur un processus ludique permettant à tous de mieux se connaître et de mieux trouver sa place au sein du groupe.

Un troisème groupe a travaillé sur le projet des Rencontres Populaires des Quartiers. Ces rencontres largement diffusées dans les zones en périphérie de la capitale visent a créer un point de rencontre et de débat sur la situation des quartiers, les formes d'actions violentes et non-violentes.

Vers 11h00, les onze compagnons détenus ont été relâchés et la nouvelle fut accueillie avec des cris de joie. Le jugement semble être reporté au 31 octobre, mais les chefs d’accusation restent encore en place. Les onze ont rejoint le reste du groupe à Saint-Denis après un bon repas.
L’assemblée interne informative s’est tenue en fin d’après-midi. Les différents groupes de travail ont été annoncés et tous ont pu se mettre au travail dès la fin de l’assemblée. Tous ont pu être informés des incarcérations qui avaient eu lieu à New-York devant Wall-Street.  Des nouvelles de Barcelone informaient également que la police procédait à des contrôles d’identité et à une évacuation des indignés qui manifestaient sur place devant le consulat de France.
Cette solidarité au niveau international est la preuve que le mouvement des indignés (ou du 15M) est un mouvement global. Les soutiens reçus par les marcheurs lors des violences policières à Paris leur ont donné beaucoup de force pour continuer la lutte. Les marcheurs avoient eux aussi leurs soutiens à tous ceux qui sont en ce moment dans la lutte pour que la voix du peuple soie écoutée. C’est un seul peuple qui est en train de se lever, et ce sur les cinq continents.

vendredi 23 septembre 2011

61e étape PARIS 22S

Après une nuit très difficile sur la Place de la Bourse sans aucun équipement et le minimum de matériel, les marcheurs se sont réveillés en musique. Deux musiciens sont venus animer la place et redonner le sourire aux indignés.
Malgré la présence de la police sur la place, une assemblée a pu se tenir sur la place. Le choix d’un nouveau lieu pour installer le campement, et la suite des actions dans la capitale ont été discutés. Saint-Denis semblait être un lieu offrant de nombreux avantages et les marcheurs se sont mis d’accord pour se mettre en route vers la Basilique.

Le manque d’information sur le sort des onze personnes interpellées la veille préoccupait toujours tous les marcheurs. Difficile de dresser la liste complète des camarades incarcérés, la seule information fiable était qu’il s’agissait de dix personnes de nationalité Française et d’une de nationalité Venezuelienne.
Un groupe d’indignés est parti devant le commissariat du 18e arrondissement pour soutenir les compagnons incarcérés depuis la veille. A l’aide d’un mégaphone, une vingtaine de personnes ont pu crier des messages de soutien et des conseils juridiques. Le groupe a assisté impuissant au départ des onze pour leur transfert vers le palais de justice pour une comparution immédiate. Après quelques recherches entre avocats et forces de l’ordre, les indignés ont pu apprendre que la comparution immédiate aurait lieu le lendemain dans la matinée. Il est très difficile de préparer une défense solide avec si peu de temps. La volonté de briser la marche continue, la justice devient elle aussi une arme au service de l’état et non au service du citoyen.

Le reste des marcheurs  s’était dirigé vers la Basilique de Saint-Denis. La municipalité semblait vouloir accueillir la marche les bras ouverts, et chacun se voyait ravi de partir vers un lieu portant une tradition de lutte sociale.
Les illusions sont restées de courte durée, et les marcheurs ont très rapidement reçu la visite de policiers leur signifiant qu’ils ne pouvaient pas s’installer sur la place. Une solution de repli dans Saint-Denis a rapidement été trouvée et tous ont trouvés refuge au sein d’un immeuble occupé par des artistes, offrant espace, douche et électricité pour y passer la nuit. Ce site remarquable offre la possibilité à de nombreux artistes de pouvoir créer et échanger sur place. Photo, vidéo, arts plastiques, danse, musique… un mélange délicieux entre culture et indignation.


jeudi 22 septembre 2011

60e étape PARIS 21S

21S

Les marcheurs se sont réveillés au pied de Bercy. Comme annoncé, le campement a été démonté au fur et à mesure de la journée. Différents groupes de travail se sont activés tout au long de la journée.
Un premier visant à sélectionner plusieurs routes pour rallier Bruxelles et à déterminer une date de sortie de Paris. Ce travail est aujourd'hui sur le point d'être achevé et l'itinéraire jusqu'en Belgique sera mis en ligne très vite afin que chacun puisse travailler à l'accueil de la marche, ou bien la rejoindre.
Le deuxième groupe de travail visait à organiser une nouvelle action pacifique et non violente dans la capitale. Le site de Notre-Dame semblait être être accepté par tous les marcheurs pour y tenir une assemblée populaire ouverte à tous.

Vers la fin d'après midi, les marcheurs ont quitté Bercy , en file indienne et en silence pour répondre aux violences policières qui avaient eu lieu deux jours plus tôt. Le signal envoyé était fort,il ne s'agissait pas d'une manifestation mais bien d'un déplacement vers un autre lieu devant les passants surpris devant ce cortège.

Pendant ce temps à Notre Dame, 3 camions de police et un autobus attendaient les indignés.

Un appel à la presse avait été fait pour Notre Dame, mais au vu des circonstances d'accueil plus que probables sur place, et ayant toujours à l'esprit les événement du 19 septembre, les marcheurs ont décidé de tenir l'assemblée Place de la Bourse.

Les indignés se sont assis par terre devant l'édifice de France Presse juste à coté de la Bourse. Très vite les gendarmes sont arrivés sur place et les ont encerclés. L'assemblée a quand même commencé sans prêter attention au large dispositif qui était en train de se mettre en place autour. De plus en plus de policiers ont commencé à arriver, mais aussi des citoyens et des caméras. Un streaming a été mis en place pour permettre de suivre ce qu'il se passait en temps réel.

Une première personne a été interpellée pour motif de manifestation illégale et emmenée pour un contrôle d'identité. Les indignés sur place se sont donc mis à résister pacifiquement demandant la libération de leur compagnon. Les gendarmes ont donc commencé à interpeler toutes les personnes qui étaient encerclées, parfois avec violence. Un blessé a été constaté, les pompiers n'ont pu intervenir pour le secourir, empêchés par les forces de l'ordre.

Les indignés semble avoir été interpellés par une brigade spéciale chargée de la sécurité du territoire. On leur reproche de ne pas avoir respecté deux lois: la loi du port du voile, et une nouvelle loi interdisant aux gens de s'assoir pour prier dans les lieux publics. Ceci est bien la preuve que les autorités ne savent pas quoi inventer pour empêcher le bon déroulement de la marche à Paris.
Les indignés sont un collectif pacifistes et non-violents qui ont organisés beaucoup de manifestations et d'assemblées sans vandalisme et violence depuis le début du mouvement.
Les indignés ne prient pas, ils s'assoient sur les places publiques pour discuter et échanger des idées.
Les indignés ne se cachent pas et n'ont rien à cacher. Leur déguisement ne comportent aucun signes religieux, ce mouvement ne se vaut d'aucun parti politique, aucun syndicat ni aucune idéologie.
L'assemblée populaire que tous voulaient s'est quand même tenu sur la place malgré l'interpellation de tous les marcheurs. Les indignés parisiens ont donné de la voix pouir informer les passants de qui venait de se passer sans aucune intervention de la police. Cela démontre bien que les violences policères sont ciblées et quele principe fondamental d'égalité n'est pas respecté.

Tous lesmarcheurs et plusieurs indignés parisiens ont été emmenés aux commissariats du 18e et 19e arrondissement où la plus part ont été relâchés dans la soirée. D'entre eux sont restés en garde à vue pour dégradation, outrage et rébellion. La violence est venue du coté des autorité et les indignés sont resté fidèles à leur conduite non-violente. Ces chefs d'accusation sont donc difficilement crédibles.

Les indignées ont passé la nuit sur la place de la bourse sans monter aucune tente et y installer le matériel, et sans aucune nouvelle informant du sort des onze compagnons toujours retenus prisonniers.
Le ministère des affaires étrangères espagnols semble demander à la France de rendre des compte sur le sort réservé à ses concitoyens à Paris.

59e étape PARIS 20S

Après les violences et la nuit blanche de la veille, les marcheurs qui avaient trouvé refuge loin de Paris pour la plus-part en ont profité pour récupérer et penser les blessures toute la matinée.
Une équipe de récupération s'est quand même activée dans la matinée pour apporter au groupe de quoi manger, les réserves de nourriture commençant à être dans le rouge.
Nous relançons un appel à la solidarité pour venir en aide aux marches qui ont besoin de nourriture, de vêtements, de matériel. Tout don d'argent est refusé, mais les soutiens venant en fonction de la liste de besoins sont privilégiés. Cette liste évolue au fil des jours et est disponible sur les pages fb des marches.
Les marcheurs remercient également l'équipe venue en soutien pour proposer des repas chauds et qui travaille sans compter.

Tous se sont retrouvés devant Bercy comme la veille afin d'y tenir une assemblée interne visant à faire un bilan de la soirée de la veille , à préparer les actions prochaines et la suite de l'itinéraire vers Bruxelles.
« Il faut tout faire pour stopper la marche à Paris » était le nouveau message envoyé par les autorités au marcheurs, les évènement du Boulevard Saint-Germain en étaient la preuve. Une nouvelle fois en vain car tous semblaient déterminés à ne pas quitter la capitale.

L'assemblée a été interrompue par un policier venu « discuter » avec les marcheurs. Cette personne se présentant comme des renseignement généraux avait une conception particulière du terme discuter, puisqu'en interrompant les tours de paroles de l'assemblée et manquant de respect ainsi à tous le collectif des indignés, cela n'a fait que renforcer l'exaspération de tous.
La police semblait maintenant ouverte à la négociation, offrant aux indignés la possibilité d'installer leur campement sur place pour la nuit contre une promesse de quitter les lieux le lendemain. Les bavures policières de la veille auraient-elles un lien direct avec cette négociation?
Les indignés ont donc pu monter leur campement sur Bercy, s'engageant seulement à démonter le campement le lendemain sans quitter les lieux.

Le campement était enfin sur une place publique, les tentes et la cuisine ont été montées rapidement. Un repas chaud a aussi pu être distribué.

Les marcheurs se sont endormis en bonne compagnie, une compagnie arrogante de CRS est restée présente toute la nuit pour bien montrer que l'ordre règne dans Paris.

58e étape PARIS (19S)

Après une deuxième nuit passée sur des sites alternatifs, sur lesquels les deux marches étaient séparées, le désir de réunir tous les marcheurs était présent mais surtout de prendre une place publique pour y installer le campement, comme cela a été fait depuis les différents départs.
Mr Demanoé , maire de Paris ayant clairement diffusé le message suivant : « Il n'y a pas de place à Paris pour les indignés », la motivation de tous s'en voyait décuplée. L'urgence était telle que les pressions exercées depuis les plus hautes sphères de l'état (merci Mr Guéant !!) poussaient la municipalité de Champigny à faire passer son offre d'accueil pour les marches à seulement 50 personnes pour finalement retirer totalement son offre.

Une solution d'urgence devait donc être trouvée, et c'est à Bercy que tous les marcheurs se sont réunis pour travailler et solutionner tout ça. Une assemblée interne s'est tenue devant les marches du Palais, où tous ont décidé de partir dans le centre de Paris pour y installer le campement et y tenir une assemblée populaire. Quelques équipe de repérages avaient été visiter quelques lieux de la capitale pour sélectionner un lieu offrant visibilité et ne garantissant aucune gène pour la circulation et la tranquillité des riverains.

Vers 19H00 tous les marcheurs se sont mis en route, sans bloquer la circulation et en marchant sur les trottoirs. Le déplacement se voyait festif et en chanson comme à l'habitude. Un premier cordon de police est venu s'interposer devant les marcheurs pour bloquer le passage dans le quartier de Saint-Germain. Les coups de matraques et le gaz lacrymogène ont commencé à tomber sans sommation sur ceux qui tentaient d'avancer sur la voie publique, et le groupe s'est retrouvé encerclé au niveau du 139 boulevard St Germain, la police signifiant que tous allaient être soumis à un contrôle d'identité sous le motif de manifestation illégale.
Face au refus de faire le contrôle sur place, tous se sont assis et liés sur place en forme de protestation. Le sitting est resté non-violent et pacifique comme à l'habitude. La violence démesurée employée par la police (qui est censée protéger et servir le citoyen) sur les marcheurs pris en étau reste incompréhensible. Un des marcheurs est resté inconscient de nombreuse minutes, sans aucune aide des forces de l'ordre qui était plus préoccupés à éloigner les passant choqués par une telle démonstration de violence. Malgré les coups de pied, de genou, insultes, utilisation de gaz directement dans les yeux, tous ont résisté plus de deux heures avant d'être conduits dans différents commissariats pour y effectuer le fameux contrôle d'identité. Trois blessés ont été également évacués vers l'hôpital.

Presque tous les marcheurs ont été relâchés entre 23h30 et 00h30, après encore de nombreuses provocations et un manque de respect total de la part des policiers dans les différents commissariats. Tous se sont regroupés près de la Place de la Bastille pour trouver un hébergement d'urgence, que certain n'ont pu trouver qu'au petit matin.

Malgré la violence policière, il est à noter que l'attitude non-violente des Indignés n’a jamais été prise en défaut. Les images étant diffusées en direct via streaming, tous ont pu être apprendre la nouvelle de nombreux rassemblements en Europe contre ces violences devant les ambassades et consulats français. Seule l'attitude des villes françaises reste à déplorer, où la population ne semble pas dormir, mais bien être dans un coma profond...
Ces violences censées effrayer la population resteront vaines, car c'est un réveil qui est en train de s'opérer. Et un indigné ne connait pas la peur.

Depuis le départ des différentes marches, Paris est la seule ville ont les marcheurs ont rencontré une telle hostilité et une telle démonstration de violence. Le simple fait de marcher et de circuler (un droit fondamental) sur la voie publique semble déranger jusque aux plus hautes sphères de l'état. C'est cependant ce qui a été fait dans chaque ville qui a été traversée par les marches et ce sans opposition de la part des forces de l'ordre et des municipalité qui reconnaissent n'avoir eu aucun problème de nuisance avec les marcheurs.
La situation Parisienne reste problématique, ici la police semble avoir tout les droits,et agit sans respecter les lois protégeant le citoyen sous des ordres qui ne sont pas clairement définis. Non une démocratie, ça ne fonctionne pas comme ça ! Cela porte un autre nom ...

La video illustrant la soirée:

http://www.youtube.com/watch?v=_z3pasFcbA0

57e étape PARIS (18/09)

Après la première nuit sur Paris , les marcheurs séparés (la Meseta sur Champigny et la Méditerranée sur Ivry) et remis de leurs émotions de la veille se sont empressés de se retrouver tous ensemble pour pouvoir enfin commencer à travailler.

Cela n'a pas été si simple, il fallait encore que tout le monde puisse rejoindre le centre de Paris sans embuches. Les méditerranéens ont réussi à rallier la place de la Bastille rapidement, tandis que le reste de la marche s'est retrouvé une nouvelle fois bloqué par un cordon policier dans la gare de Lyon. Il est vrai qu'un groupe de 50 personnes sautant les barrières ne passe pas inaperçu, mais la volonté d'avoir un service de transport libre et gratuit pour tous est aussi une des revendications. Le groupe est resté solidaire face au cordon policier une nouvelle fois très hostile comme la veille, et a réussi grâce à un sitting pacifique et non violent qui attirait l'attention de nombreux passager dans la gare à faire libérer les marcheurs retenus dans un premier temps par la police. L'union fait la force, et un premier signe fort nous montrait que la police ne semblait pas disposée a enfreindre les quelques lois qui nous protègent devant l'oeil de tous les citoyens.

Les marcheurs sont donc arrivés sur Bastille avec un léger retard pour participer à la première assemblée populaire du 17S(difficile de tenir l'assemblée de la veille quand la pluie et les CRS tombe sur chaque manifestant).
Quelques groupes de travail ont pu fusionner pour travailler ensemble sur l'évènement Parisien, et la soirée s'est poursuivie dans une ambiance festive avec quelques musiciens venus mettre l'ambiance sur la place.
Chaque marche a repris ses quartiers respectifs avec la ferme intention de pourvoir passer une nuit tous ensemble sur une place publique le lendemain. Aucun incident avec la police n'a eu lieu lors du trajet retour.

mercredi 21 septembre 2011

56é étape Bagneux - Paris

Les marcheurs se sont réveillés dans la bonne humeur et sous les cris « Paris, nous voilà »,  « vamos en Paris »… une fois le petit déjeuner avalé rapidement et tout matériel chargé dans les véhicules, ce sont entre 100 et 200 personnes qui ont quitté la place Dampierre à Bagneux. Dès les premiers mètres le ton était donné et les chants ont commencé à se faire entendre.
Les marcheurs ont été rejoints par de nombreux groupes qui sont venus gonfler la marche au fur et à mesure. Après un premier arrêt devant le panneau « Paris », c’est à Porte de Gentilly que la jonction avec la Marche Méditerranée s’est effectuée. Encore une fois les marcheurs se sont réunis pour une accolade collective (« abrazo colectivo ! abrazo colectivo ! »).
Tous  ont rejoint la Cité Universitaire internationale qui était le point de départ de la manifestation qui partait quelques heures plus tard. Les groupes de travail ont préparé les pancartes, les  banderoles, l’assemblée populaire du soir, la sécurité de chaque marcheur… Vers 15h environ 1000 personnes sont parties pour la Bastille.
Le défilé s’est déroulé dans une ambiance bonne enfant, ludique et joyeuse. Chaque manifestant a pu se rendre compte du nombre grandissant des forces de l’ordre au bord de la route. Ces derniers étaient mobilisés comme gardiens de banques, se mettant en opposition devant chaque entrée. Les place publiques ont été renommées : « Place du Peuple »,  « Rue du Capitalisme », Avenue de l’Indignation »… Les manifestants ont utilisé les murs de Paris comme espace d’expression libre, inscrivant à la craie et au plâtre leur espoir et revendication.




L’arrivée à Bastille s’est effectuée très tard. La nuit et la pluie qui qui étaient apparues avaient fait fuir quelques parisiens. Les indignés ont pu se réunir dans une nouvelle accolade collective pour fêter l’arrivée que tous attendaient avec tant d’impatience.
La fête a été de courte durée. Rapidement les indignés ont pu se rendre compte que le dispositif policier sur la place formait un cercle visant à les enfermer. Le cercle s’est vu rétrécir rapidement, les policiers voulant rassembler le regroupement sur le trottoir, malgré une autorisation de la préfecture qui donnait l’accès à toute la place. Une partie du groupe a décidé de réagir en s’asseyant sur la chaussée avec les mains en l’air en signe de non-violence. Sans sommation la police a commencé à relever chaque personne, les manifestants se sont alors liés par les bras pour  résister. Très vite les coups  ont commencé à pleuvoir, ceux qui lâchaient prise se faisant traîner de force et déchargés sur le trottoir. Cette démonstration de force démesurée n’était que le début d’une grande liste.

La video de la Bastille:
http://www.youtube.com/watch?v=t5a8lcqCPnA&feature=related<http://www.youtube.com/watch?v=t5a8lcqCPnA&feature=related>
Deux heures plus tard, le cordon policier continuait toujours à se resserrer autour des marcheurs. La pluie et le froid étant de moins en moins supportable, il était urgent de trouver un lieu pour chacun puisse se sécher et se changer. Les marcheurs ont décidé de se séparer en deux groupes et de quitter la place sur laquelle ils avaient le droit de rester. La Marche Meseta est partie en direction d’un gymnase à Champigny, la Marche Méditerranée vers le lieu qui les avait accueillis la veille à Ivry.
Les marcheurs de la Meseta n’étaient pas encore au bout de leurs surprises. A peine sortis de la gare RER de Champigny ils ont pu se rendre compte qu’un nouveau comité d’accueil les attentait sur la Place Lénine. Ce sont environ 40 policiers hostiles qui les ont encerclés de nouveau, leur signifiant qu’aucun marcheur n’atteindrait le gymnase avant d’avoir une autorisation officielle confirmant la légalité de l’occupation du lieu. Les marcheurs ont attendu de nouveau une heure dans le froid et l’humidité qu’un élu de la mairie vienne délivrer l’autorisation qui avait été déjà donnée quelques heures plus tôt. Cette personne solidaire avec les marcheurs reconnait  la pression démesurée et illégitime de la police et le non-respect des libertés qui ont eu lieu toute la soirée sont problématiques . A Paris la police semble avoir plus de droits que quiconque, surtout celui de ne pas respecter les libertés individuelles et élémentaires comme le droit de circuler ou de filmer. La dignité des personnes qu’ils sont censés protéger les préoccupe peu, tous ont interdit aux marcheurs d’ouvrir la camionnette qui contenait vêtements secs et nourriture. La réponse des marcheurs est restée ludique et non-violente, et tous ont pu rejoindre le gymnase une fois l’élu municipal sur place.

dimanche 18 septembre 2011

53e, 54e 55e étapes Toury - Etampes - Montlhery - Bagneux

53e  étape Toury - Etampes
Les marcheurs se sont lancés dans une deuxième étape marathon qui dépassait encore les 30km. L’arrivée des marcheurs s’est étalée sur plusieurs heures, tous arrivaient en petits groupes.
L’accueil à Etampes a été très bon. De nombreuses initiatives ont été prises pour ravitailler les marcheurs en nourriture et en matériel. La municipalité a proposé un lieu permettant aux marcheurs de prendre une douche. Le camp a été installé place Saint-Gilles et une belle assemblée populaire s’est tenue devant les caméras d’un média national.
Le groupe a également vu la création d’un groupe de travail sur les actions qui seront réalisée lors de notre passage à Paris.


54e étape  Etampes – Montlhéry
Encore une étape très longue. Les marcheurs ont changé leur système de guidage et ont bénéficié d’un parcours fléché pour se repérer jusqu’à l’arrivée.
Le campement a été installé à coté des installations sportives de la ville qui a proposé les vestiaires du stade pour que tous puissent prendre une douche.
Une assemblée populaire s’est tenue sur une place centrale du village, suivie d’une assemblée interne permettant de préparer l’arrivée sur Paris.

55e étape  Monthléry  -  Bagneux
Avec une étape plus courte d’une vingtaine de kilomètres, les marcheurs ont passé une étape plus tranquille que les deux dernières. Les marcheurs ont pu marcher groupés pour rallier l’arrivée dans le milieu d’après-midi.
Le dernier camp avant l’entrée dans Paris s’est installé sur la Place Dampierre. Encore une fois la municipalité a mis des sanitaires à la disposition des marcheurs.
A la veille de la jonction avec la Marche Méditerranée, les marcheurs ont travaillé sur les derniers préparatifs. Le rendez-vous est pris à 15h00 à la Cité Universitaire pour se réunir avant d’entrer tous ensemble dans Paris.

Les étapes difficiles et les changements radicaux au niveau logistique n’ont pu permettre de tenir un compte-rendu quotidien. Les billets reprendront normalement pour informer en détails des évènements dans Paris.

samedi 17 septembre 2011

52e étape Orléans - Toury

Le premier réveil de la Marche Meseta et la Marche Toulouse s’est fait en musique. Le groupe maintenant constitué d’une quarantaine de personnes a partagé le premier petit déjeuner commun. La jonction des deux marches impliquait une réorganisation au niveau logistique.
Le travail s’est réparti entre plusieurs groupes de qui étaient chargés de démonter le campement et la cuisine, de charger et décharger les véhicules de soutien. Cette équipe s’est rendu ensuite sur le lieu d’arrivée pour que tout soit prêt lors de l’arrivée des marcheurs : prise de contact avec les autorités locales, montage du camp et de la cuisine, préparation du repas, recyclage et récupération. Cette équipe composée d’une dizaine de personne ne chôme pas.
Pendant ce temps les marcheurs se sont lancés dans une étape très longue de plus de 30 km. Le groupe s’est divisé en plusieurs petits groupes étalés sur des kilomètres, chacun avançant à son propre rythme. Ceci a entraîné quelques ratés pour la distribution du repas de midi. La seule voiture a eu du mal à retrouver chaque groupe pour leur donner de quoi se restaurer, ce qui a beaucoup ralenti certains marcheurs qui ont rallié l’arrivée à Toury vers 19h30.
L’accueil de la municipalité a été très respectueux. Le maire est venu se présenter à l’équipe logistique venue sur place plus tôt. Le campement a été installé sur le champ de foire et le point d’information sur une petite place plus visible devant la mairie. Le contact avec les habitants de Toury a pu se faire tout au long de la journée, mais l’assemblée populaire prévue à 19h00 n’a pu se tenir au vu du retard des marcheurs et du peu de personnes qui se sont déplacées. Les marcheurs  en ont profité pour tenir une assemblée interne, où a été discutée la possibilité de présence d’un grand média télévisuel national pour le lendemain.
Le groupe a aussi enregistré la venue de nouveaux marcheurs et ce sont environ une cinquantaine de marcheurs qui se sont endormis sur le camp de Toury.
La première journée de route entre les deux marches réunies finit quand même sur une note dramatique. Le petit chaton Indi n’ira finalement pas jusqu’à Bruxelles. Lui qui avait été recueilli lors de la première étape de la marche toulousaine a été victime d’un accident au bord de la route lors de l’après-midi. Ce petit chaton était depuis le départ un moteur dans la cohésion du groupe et apportait beaucoup à tous les marcheurs. Beaucoup sont abattus par la nouvelle de sa disparition.

mardi 13 septembre 2011

51e étape Orléans

Après avoir passé une dernière fois la nuit chez l’habitant, tous les marcheurs se sont réunis pour finir les derniers préparatifs de l’arrivée de la Marche Meseta. Des groupes de travail précis ayant été créés la veille afin d’éviter la dispersion et la perte d’énergie, chacun  a pu travailler pour rendre l’évènement inoubliable.
Certains attendait ce jour depuis longtemps, les liens avec les marcheurs partis de Madrid étaient très forts depuis quelques semaines et l’impatience était plus forte chaque jour.
Rendez-vous avait été fixé Place de la Loire à 14h pour partir ensuite à la rencontre de la Meseta. Equipés de sifflets, de bidons et de conserves improvisés percussions pour faire un maximum de bruit, les marcheurs ont donc repris le chemin emprunté deux jours plus tôt à l’envers. Les cris ont commencé à fuser lorsque les deux groupes ont pu s’apercevoir, et c’est au pas de course que tous se sont précipités pour une accolade collective : « abrazo colectivo ! abrazo colectivo ! ». Les deux marches étaient enfin réunies, et sont entrées ensemble dans Orléans sous le rythme des tambours, chantant, criant et prenant la route pour attirer un maximum d’attention.
Seule la pluie était l’invitée surprise lorsque les marcheurs sont arrivés sur la Place du Martroi. Les premières bâches ont été tendus autours de la Statue de Jeanne d’Arc pour permettre de poser les sacs et le matériel à l’abri. Le premier casse-croute avalé, tous ont terminé l’installation du campement et de la cuisine. La police impassible n’est même pas intervenue pour établir un premier contact avec le groupe, le campement tant redouté (un décret anti-bivouac est en cours à Orléans) s’est révélé une simple formalité et tous ont vite été assurés de passer une nuit sans souci.
L’assemblée populaire a vu une mobilisation massive de la part des Orléanais. Environ 150 personnes étaient réunies pour échanger. La première soirée entre la Marche Toulouse et la Marche Meseta (Toulouseta !!!) s’est terminée autour d’un bon repas chaud et devant une projection de différents films tournés depuis le départ des différentes marches en Juillet. 

49e et 50 étape Orléans (repos)

Les marcheurs ont passé deux jours chez l’habitant afin de préparer la jonction avec la marche Meseta qui empruntait presque le même itinéraire depuis quelques jours.
Après la semaine difficile entre les inondations, les négociations avec des mairies réticentes à notre passage qui nous envoyaient la police pour seul interlocuteur et les nuits à la belle étoile sans matériel de campement. Les marcheurs ont pu récupérer, soigner les bobos et les malades.

Ces deux jours ont été également mis à profit pour diffuser et informer sur l’arrivée des marcheurs madrilènes. Des assemblées internes se sont tenues afin d’affiner l’organisation du groupe qui a grandi chaque jour depuis l’étape à Tours.
Le campement souhaité par tous nécessitait une bonne préparation, l’arrêté anti-bivouac sur la ville d’Orléans n’aidant pas. Plusieurs groupes de travail ont été créés afin de répondre aux besoins de ce campement : logistique, art, diffusion, communication se sont mis au travail pour que rien ne manque. Une « legal team » s’est aussi créée afin de prendre contact avec la commission juridique de Paris, de trouver sur place avocats et juristes pouvant éclairer sur les risques et que chacun puisse connaitre ses droits.
Deux assemblées populaires se sont également tenues sur les places du Martroi et de la Loire. Les orléanais ont répondu présents pour participer aux débats. Les marcheurs ont reçu un soutien humain et matériel extraordinaire durant tout leur séjour.

La marche a également profité de la présence du forum des associations orléanaises pour venir se présenter et prendre contact avec les personnes ayant une connaissance du terrain pour leur proposer de venir prendre la parole lors des assemblées. 

lundi 12 septembre 2011

RUTA / ROUTE ORLEANS - PARIS (Marcha Meseta+Toulouse=Toulouseta!! ;))

Ruta / Route    Orléans – Paris

13/09    Orléans  -  Toury   35km
14/09    Toury  -  Etampes  34 km
15/09    Etampes  -  Bretigny-sur-Orge    25km
16/09    Bretigny-sur-Orge  - ??? 
17/09    ???  -   Paris  (Residencias universitarias / par Cité Universitaire)

48e étape Meung-sur-Loire - Orléans

Une bonne quinzaine de marcheurs et un éclaireur ont pris le départ dans la matinée.
Le matériel étant déjà sur place sur Orléans et les marcheurs étant soutenus par un grand véhicule de soutien, tous ont pu voyager léger pour atteindre en quelques heures l’arrivée. Les marcheurs sont maintenant accompagnés par une personne réalisant quelques vidéos avec talent illustrant le parcours.
http://www.youtube.com/watch?v=knbxR3b15dc&feature=youtu.be
Pour ce qui est de la dernière arrivée de la marche Toulousaine avant la jonction avec la meseta, les marcheurs ont su se faire entendre et ont fait leur maximum pour faire une arrivée bruyante sur la Place du Martroi.
Accueilli par les indignés locaux avec qui ils ont tenu une belle première assemblée populaire, les marcheurs ont eu la joie d’être rejoints par quelques marcheurs arrivés de la Marche Meseta avec quelques jours d’avance, cela donnant lieu à quelques belles retrouvailles pour certains.
Tous ont pu passer une première nuit conviviale et festive chez l’habitant. La marche a arrêté sa progression pour deux jours afin de souffler après les derniers jours difficiles et de préparer la jonction avec la marche Meseta. Avec beaucoup de travail au niveau de l’organisation, de la préparation de cette jonction, de la diffusion… ces deux jours n’étaient pas de trop.

COMUNIQUÉ MARCHE MESETA/ MARCHA MESETA, COMUNICADO

COMUNIQUÉ MARCHE MESETA

Nous rapportons qu'après plusieurs incidents de cohabitation dans la Marche, un groupe de trois personnes s'est séparé du groupe décidant d'aller à Paris par leurs propres moyens. Certaines de ces personnes ont prov...oqué de graves conflits comportant une violence injustifiée traduite par différentes formes des menaces répétées sous l'influence des effets de la drogue et l'alcool. C'est pourquoi nous considérons important de préciser que la Marche se désentend de ce que ces personnes puissent dire ou faire et déclare que ces personnes ne sont pas représentatives de cette Marche et à notre avis non plus du Mouvement 15M, plus communément connu en France comme le Mouvement des «indignées."

Le véhicule utilisé est un Citroën C-15, immatriculé C-3060-AV, gris foncé et décoré avec des emblèmes de la Marche et du Mouvement.

Ils ont profité de la Marche a leur propre intérêt et la Marche ne se fait pas responsable des actions ou déclarations que ces personnes puissent etre conduites à faire.



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COMUNICADO MARCHA A BRUSELAS MESETA

Notificamos que tras varios incidentes en la convivencia de la marcha, un grupo de tres personas se ha escindido, yendo por su cuenta hacia París. Algunas de estas personas han sido causa de diferentes conflictos graves con violencia injustificada y amenazas repetidas bajo la influencia de los efectos de drogas y alcohol. Por ello, consideramos importante manifestar que la marcha se desvincula de lo que estas personas puedan hacer o decir, no siendo representativas de esta marcha, y en nuestra opinión tampoco del movimiento 15M, mas comúnmente conocido en Francia como “Les indignees”.

El vehículo que utilizan es un Citroën C-15, con matricula C-3060-AV, gris oscuro y decorado con emblemas de la marcha y el movimiento.

Se aprovecharon de la marcha para su propio beneficio y la marcha se desvincula de las actuaciones que estas personas puedan realizar.

samedi 10 septembre 2011

47e étape Mer - Meung-sur-Loire

Après la nuit catastrophique vécue par le groupe de marcheurs la veille, tous ont choisi de reprendre la route et de faire l’étape en marchant, malgré la fatigue et l’énervement général. La journée a quand même commencé par un bon petit déjeuner proposé par le personnel du supermarché devant lequel les marcheurs avaient trouvé refuge après l’inondation du campement par l’arrosage automatique.
Trois éclaireurs sont partis avec le matériel directement sur place et le reste de la troupe composée d’une douzaine de personnes a pris la route en milieu de matinée.

Après une visite à la mairie afin d’établir un premier contact avec la municipalité, les éclaireurs ont reçu rapidement la visite de la police municipale pour leur signifier l’interdiction totale de s’installer sur la place des Halles sans apporter aucun document officiel permettant de légalement soutenir cette interdiction. Ce lieu central offrait une visibilité bonne visibilité, ainsi qu’un abri couvert permettant aux marcheurs de passer la nuit au sec.  La police devenait comme la veille  l’organe de négociation de la mairie qui proposait quand même un autre site qui s’est révélé  inapproprié.
Après examen des documents officiels, la possibilité de rester sur place sans monter le matériel de campement s’est révélée possible, et les marcheurs ont opté pour cette solution. Comme depuis quelques jours, commerçants et habitants ont apporté leur soutien à la marche en venant à leur rencontre ou en leur offrant de quoi se restaurer.

La marche a également accueilli deux nouveaux marcheurs équipés d’un grand véhicule en provenance de la Marche Méditerranée. Après avoir tenu une assemblée interne pour préparer l’arrivée sur Orléans et l’itinéraire entre Orléans et Paris, les marcheurs ont pu enfin se reposer.
L’itinéraire entre Orléans et Paris reste encore à travailler et sera probablement ajusté en accord avec la Marche Meseta et les groupes de travail de Paris.


vendredi 9 septembre 2011

46e étappe Blois - Mer ( le baptème)

Une dizaine de marcheurs et trois éclaireurs étaient au départ de l'étape à Blois. Les marcheurs ont pu aprecier une dernière fois la solidarité blésoise, trouvant une lettre très touchante déposée pendant la nuit au pied d'une tente par un sympatisant, partgeant le petit déjeuner offert par les blésois.

Plusieurs personnes intégraient le groupe pour la première fois lors cette étape, le chemin a permis a tout le monde de faire conaissance Le groupe s'etoffant d'étape en étape, la bonne humeur générale a permis de rallier l'arrivée sans trop puiser dans les réserves malgré un détour imprévu.

Le contraste avec l'accueil chaleureux reçu à Blois a été saisissant lors de notre arrivée à Mer. Les éclaireurs qui étaient arrivés quelques heures plus tôt sur place n'étaient pas attendus par le même comité d'accueil puisque se sont le maire et la police municipale qui étaient présents pour les informer de l'interdiction de camper sur place. Un dialogue a pu quand même s'établir afin de trouver une solution, la municialité proposant d'installer le camp sur un terrain de sport plus à l'écart, donc moins visible. Après de longues négociations, les marcheurs ont préféré rester sur la place, démonter le materiel de campement et se sont donc préparés à passer la nuit à la belle étoile malgré une méteo mitigée.
Les marcheurs ont quand même reçu la visite et le soutien de plusieurs habitants, certain apportant de quoi se restaurer.Certains commerçants ont participé à l'entraide. La presse locale était aussi présente.




Tout semblait paisible, la crainte d'une averse était loin  derrière et les marcheursdormainet presque tous à poings fermés lorsque ils ont eu le plaisir d'être réveillés par l'arrosage automatique qui s'est déclenché vers 01h00 du matin.Hazard ou coincidence, ce moment restera dans les mémoire de tous !! La panique était générale, et cinq longues minutes ont été nécéssaires pour permettre d'avacuer tout le materiel ( heureusement la nourriture était à l'abris dans une voiture). Trempés jusque aux os, matelas, duvet, sacs innondés, les marcheurs ont trouvé refuge devant l'entrée d'un supermarché. La nuit s'est terminée difficilement et fraîchement, certains ne pouvant pas fermer l'oeil jusqu'au matin.
Le seul qui a pu rester au sec était Indiqui va très bien et qui continue son petit bonhomme de chemin.

mercredi 7 septembre 2011

45e étape Onzain - Blois

Dix marcheurs et un éclaireur ont pris le départ à Onzain. Les marcheurs avaient décidé d'avancer l'horaire du réveil la veille afin d'avoir une meilleure gestion de leur temps. A 7h certains avaient les yeux qui collaient, mais cela a permis de prendre un départ plus tôt.



L'étape a été avalée en peu de temps, et l'arrivée à Blois s'est faite en début d'après-midi. Les marcheurs sont entrés dans la ville en chanson, accompagnés par les klaxons des voitures qui les croisaient. Les Blésois surpris par l'avance prise par la marche sont venus rencontrer en masse les marcheurs. Eux qui avaient fait le trajet sans pause déjeuner ont pu être abondamment  ravitaillés en nourriture. Merci à tous ceux qui se sont mobilisés pour que la marche puisse repartir avec de bonnes réserves de nourriture.

Les marcheurs ont également été accueillis par le maire de Blois. Un lieu pour prendre une douche leur a été proposé par la municipalité. Les marcheurs sont ensuite allés installer leur campement sur la place Louis XII. Enfin la Marche Toulousaine est sur la place publique !! Une assemblée d’une quarantaine de personne s’est tenue sur la place. Les marcheurs ont pu présenter le mouvement, la marche, leurs objectifs. Tous les sujet et thématiques d’indignation ont été abordés et partagés.




De nouveaux marcheurs ont rejoint la troupe en provenance de Toulouse, d’Angers et  d’autres marches...

L’idée du campement à Orléans fait toujours débat au sein des marcheurs. Ce point sera mis à l’ordre du jour de la prochaine assemblée.
Plusieurs véhicules de soutien ont été mis à la disposition de la marche pour l’étape suivante. Mais le problème de transport se représentera dès jeudi.

Programme de la suite.

07/09 : Mer, Place de l'Eglise, 19h00.
08/09 : Meung-sur-Loire, La Halle , 19h00.
09/09 : Orléans, Place du Martroi à 19h
10/09 : Orléans, Place de la Loire à 19h

mardi 6 septembre 2011

44e étape Amboise - Onzain

Sept marcheurs étaient au départ d'Amboise ce matin. Quatre personnes étaient restées sur place pour s'organiser en deux équipe afin de travailler sur la récupération de nourriture et le recyclage de materiel.

Les marcheurs sont partis chargés comme des mules, portant chacun une vingtaine de kilos sur leur dos car aucun véhicule de soutien n'était présent pour accompagner. Heureusement une personne à proximité de Blois a contacté la marche en cours de journée pour proposer son aide avec une voiture équipée d'une remorque et les marcheurs ont pu s'alleger pour terminer l'étape. Les marcheurs seront soutenus par ce véhicule pour l'etape de demain, merci à cette personne venue à leur secours.

La récupération a permis de rassembler du materiel permettant d'optimiser notre visibilité, cependant peu de nourriture a pu être récoltée. Nous relançons l'appel à la solidarité, le groupe de marcheur augmente depuis Tours et d'autres doivent nous rejoindre demain à Blois. Tous ont besoin de manger à leur faim pour avancer. Une liste de besoins a été mise en ligne ce matin et sera remise à jour régulièrement :
http://www.facebook.com/notes/15m-marcha-bruselas/lista-de-necesidades-liste-de-besoins-marcha-toulouse/134786913285123

Tout le monde s'est rejoint à l'arrivée à Onzain pour installer le campement dans un parc de la ville. Peu de rencontres ont été faites, une personne est quand même venue ravitailler la marche. Le repas a permis aux marcheurs de tenir une nouvelle assemblée interne permettant de faire des ajustements dans l'organisation.
La question d'attendre la Marche Meseta à Orléans a été discutée, cela entraînerait un réajustement de notre itinéraire ( deux jours supplémentaires) ce qui permettrait d'installer un camp de quatre nuits sur place. Un appel au soutien de tous sera lancé des demain si cela est confimé. Ce campement s'annonce difficile, la ville d'Orléans semble plutôt hostile à l'idée de nous laisser nous installer.

Demain les marcheurs marcheront groupés vers Blois où l'accueil semble être au rendez-vous.

Programme de la suite:
06/09 : Blois, Place de la Résistance , 17h30.
07/09 : Mer, Place de l'Eglise, 19h00.
08/09 : Meung-sur-Loire, La Halle , 19h00.
09/09 : Orléans, Place du Martroi à 19h
10/09 : Orléans, Place de la Loire à 19h

lundi 5 septembre 2011

43e étape Tours - Amboise

Treize marcheurs ( et oui !!) et un véhicule de soutien ont quitté Tours sous la pluie dans la matinée. Après deux jours passés aux cotés des indignés Tourangeaux, la marche reprend sa route. Difficile de quitter ce groupe attachant. Les personnes rencontrées, les débats auxquels nous avons participé, les valeurs mises en avant... pas de doutes ces personnes sont bien indignées !! Encore merci à eux!!

Les marcheurs ont repris l'itinéraire de l'étape 41 à l'envers pour revenir à Amboise. Certains se rencontraient pour la première fois, la route à permis à tout le monde faire connaissance. La diversité de points de vues, de language (français et espagnols marchent ensemble) permet de dynamiser le groupe qui bénéficie maintenant d'une meilleure visibilité.

L'étape a été avalée rapidement dans la bonne humeur , et la marche est arrivée à Amboise vers 18h00. Les marcheurs ont rejoint la structure qui les avait accueillis lors de leur premier passage dans la ville. Ce site confortable a permis la tenue d'une assemblée interne visant à redéfinir l'organisation et le fonctionnement. Le groupe étant plus nombreux et plus visible, il a été décidé de mettre en place les campement sur les places publiques, de privilégier le reyclage et la récupération pour les questions de materiel et de nourriture. Afin d'optimiser cette visibilité, les marcheurs se sont mis d'accord pour aussi privilégier des itinéraire empruntant des routes plus fréquentées.

Le véhicule venu en soutien depuis Tours aujourd'hui ( merci !) s'en est allé. Les marcheurs se seront demain sur la route avec tout le materiel et la nourriture sur le dos. Un nouveau véhicule est sollicité d'urgence.
Un appel à la solidarité de tous est aussi lancé. Le nombre de marcheurs grandissant entraîne plus de besoins au niveau materiel et nourriture.Ces besoins vont croitre avec l'arrivée de nouveaux marcheurs prochainement. Ceux qui ne peuvent marcher peuvent apporter leur soutien avec de quoi se restaurer, c'est ainsi que tous pourrons avancer jusqu'à Bruxelles.
Une liste de ces besoins est en cours de réalisation.

Programme de la suite :
05/09 : Onzain, place de l'Eglise
06/09 : Blois, Place de la Résistance , 17h30.
07/09 : Mer, Place de l'Eglise, 19h00.
08/09 : Meung-sur-Loire, La Halle , 19h00.
09/09 et 10/09 : Orléans  (lieux et horaires à définir).

Lettre aux associations - 17S [ Les Indignés de Paris ]

Nous sommes les indigné(e)s de Paris. Nous ne sommes ni un parti politique ni
une association ni un syndicat.

Voila maintenant presque trois mois que les rassemblements spontanés d'indignés naissent
partout dans le monde, de Madrid à Bogota, de Londres à Tel-Aviv, en passant par Athènes,
Bayonne, Genève, New York... Nous travaillons activement avec tous ces foyers d'indignation
et faisons entendre notre souhait d'une réelle démocratie.

Le monde entier est soumis à des politiques de rigueur imposées entre autre par la troïka
(FMI, UE, BCE etc...). Ceux-ci engendrent chômage de masse et précarité de l'existence.
Notre opposition se nourrit de l'inertie des principaux partis politiques, que nous considérons
au service des marchés et pouvoirs financiers.

Bien que médiatiquement censurées, les «
parties de Madrid, Barcelone et Toulouse sont en route.
Ces marches, qui arrivent sur Paris le 17 septembre doivent ensuite faire converger tous les
indignés à Bruxelles le 8 octobre dans un grand rassemblement citoyen.

Marches européennes des Indignés vers Bruxelles »,
Cette rencontre internationale sera l'opportunité de faire part aux institutions
européenne de notre rejet des politiques oligarchiques en faveur d'intérêts qui ne
sauraient représenter ceux des peuples
 
Fort de votre expérience et de vos luttes, nous souhaitons vous
inviter à nous rencontrer, vous exprimer et participer aux
rassemblements que nous organisons du 16 au 18 septembre sur les
indignations communes que nous partageons en matière de...

La démocratie, notre plus petit dénominateur commun, nécessite l'implication forte de tous les
citoyens pour imposer des mesures en faveur de l'intérêt général et un juste partage des
richesses, sous contrôle populaire. Cette dernière s'accomplit au sein des assemblées générales
organisées chaque semaine. En tant que personne, chacun est invité à venir, s'exprimer et agir.

Nous croyons qu'une réelle démocratie ne peut simplement consister à voter lors des élections.

Nous sommes juste des citoyens, des citoyens comme vous qui appellent à amplifier cette
insurrection civique, pacifique et a-partisane.

Nous serions également heureux de pouvoir vous rencontrer, si vous le souhaitez.

Amicalement.

Toutes les infos sont disponibles sur http://takethesquare.net/ (international) et http://paris.reelledemocratie.fr/
.

dimanche 4 septembre 2011

42e étape Tours (repos)

Les marcheurs logés chez l'habitant ont pu profiter de deux bonnes nuits de sommeil dans un lit. Certains n'en avaient apparement pas vu depuis fort longtemps.

Cette étape de repos n'en était pas vraiment une, car le programme de la journée était plutôt fourni.
A Tours comme dans d'autres villes, des hommes, des femmes, des enfants (y compris des nourrissons) « dorment » dans la rue. Ce n'est plus possible ! L'Etat réduit les budgets sociaux conduisant à la casse du social. En plus des problèmes d'hébergement, les plus démunis n'ont quasiment plus aucune solution pour se nourrir pendant ce mois d'aout. Presque toutes les structures pouvant leur donner à manger sont fermées. Les marcheurs se sont joints devant l'hôtel de ville au rassemblement de soutien à ces familles.

La journée s'est terminée à proximité de la place Anatole France pour retrouver une dermière fois tous les indignés Tourangeaux. Musique, repas, les intiatives étaient encore au rendez-vous pour animer la soirée malgré la pluie.
La marche a également accueilli dans la soirée quelques nouveaux marcheurs, dont certains en provenance de la Marche Méditerrannée. La troupe s'etoffe, rassemblant maintenant deux nationalités.

Un véhicule de soutien a été mis à disposition par les Tourangeaux aux marcheurs pour l'étape du lendemain vers Amboise. Il devient très urgent de trouver un autre véhicule pour la suite, les marcheurs sont maintenant une dizaine avec encore plus de matériel et de nourriture à transporter.

Tous les marcheurs remercient les Tourangeaux qui se sont mobilisés pour accueillir la marche. Les deux jours passés en leur compagnie ainsi que les liens tissés resteront.

samedi 3 septembre 2011

41e étape Amboise - Tours

Trois marcheurs ont pris le départs de l'étape. Trois éclaireurs sont partis directement à Tours avec l'aide de deux personnes venues apporter leur aide et leur véhicule pour transporter le materiel et la nourriture jusqu'à l'arrivée.

Le parcours a suivi la Loire tout au long de la journée, les vingt premiers kilomètres ont été parcourus sous le soleil et la chaleur, les passages ombragés se faisant rares. Les marcheurs ont eu le plaisir d'être rejoints par une délégation de Tourangeaux venus à leur rencontre. Après une pause rafraîchissante au bord de la Loire, tous ont terminés l'étape ensemble pour rallier la Place Anatole France.

Les marcheurs ont reçus un accueil extraordinaire à l'arrivée ! Les indignés Tourangeaux se sont mobilisés en masse pour préparer de nombreuses initiatives. Repas, diffusions, affichage, actions ... Les marcheurs sont ravis de rencontrer un collectif très actif et plein d'énergie!!
Apres avoir partager le repas qui a permis de faire mieux connaissance, une grande assemblée populaire d'une trentaine de personne s'est tenue, premettant aux marcheurs de présenter leur projet et leur motivations dans un premier temps. Le débat s'est ouvert sur des problématiques plus globales dans un second temps (fonctionnement et utilité de l'assemblée populaire, lutte sociale, définition du terme de réelle démocratie ...). Les discussions qui ont été variées et constructives se poursuivront ce soir sur la même place à 19h00.

La Marche Meseta qui avait prévue d'arrivée le 03 à Poitier n'arrivera sur place que le lendemain.
La Marche Méditerrannée arrive ce soir à Chagny. Ils sont toujours à la recherche d'un véhicule de soutien.
Leur itinéraire se précise , mais n'est pas définitif :

3-9-2011 /  Saint Gengoux le National > Chalon-sur-Saône
4-9-2011 /  Chalon-sur-Saône > Dijon
5-9-2011 /  Dijon >  Saulieu *
6-9-2011 /  Saulieu > Cussy les forges *
7-9-2011 /  Cussy les forges > Vermenton * 
8-9-2011 /  Vermenton > Auxerre *
9-9-2011 /  Auxerre > Joigny *
10-9-2011 / Joigny >  Sens *
11-9-2011 / Sens > Villenueve la guyard *
12-9-2011 / Villenueve > Fontainbleu *

*à confirmer

La Marche Toulousaine recherche toujours un véhicule de soutien au départ de Tours demain matin !
Contact : roadtobrussels@gmail.com ou 06 46 28 28 28  ou 06 03 02 37 83.
Ces contacts servent aussi pour ceux qui veulent nous rejoindre et marcher. Un nouveau marcheur est arrivé à Tours, descendu de Lille en stop pour faire la route avec nous.

vendredi 2 septembre 2011

40e étape Montrichard - Amboise

Six marcheurs et un éclaireur ont quitté Montrichard dans la matinée.
Le parcours de la journée alternait des passages sur route et sur sentiers forestiers . La pause déjeuner a été rallongée suite à la disparition d'un des chiens accompagnant les marcheurs. Après de longues recherches, l'animal a été retrouvé , il avait voulu prendre un peu d'avance sur les marcheurs pour rallier l'arrivée.
Pour le plus grand plaisir d'Indi, toute la troupe s'est retrouvée au complet pour continuer la route.

L'arrivée à Amboise s'est faite vers 19h00. De nombreuses personnes sont venues à la rencontre des marcheurs sur la place Michel Debré, certains apportant à boire et à manger. Ce moment convivial a ravi les marcheurs qui ont enchaîné beaucoup d'étapes sans aucun accueil à l'arrivée. Cette dynamique d'accueil semble vouloir se poursuivre dans le Loir et Cher et dans toute la région centre.
La marche a posé son camp dans un cadre magnifique au coeur de la ville, suite à l'invitation d'un indigné Amboisien. Habitat sous yourte, jardin en permaculture... ce lieu d'accueil rassemble de nombreuses initiatives honorables.
La soirée s'est terminée autour d'un bon repas, une cuisine avait été mise à la disposition des marcheurs. Les marcheurs ont pu ainsi passer un bon moment pour dire au revoir à la personne qui nous suivait avec son véhicule. Un grand merci à elle !!



La marche part vers Tours où elle sera accueillie chez l'habitant pour deux jours. De nombreuses initiatives sont au programmes (voir billet précédent). Après le départ du notre véhicule de soutien, ce sont les Tourangeaux qui prennent le relai pour nous aider à transporter le materiel et la nourriture.
Les marcheurs sont à la recherche d'un véhicule de soutien qui pourrait prendre le relai au départ de Tours le 04/09.

Le groupe de marcheurs qui s'était étoffé il y a quelques jours va encore grandir. Plusieurs personnes prennent contact avec nous pour nous rejoindre sur la route. Plus notre nombre augmentera , meilleure sera la visibilité et l'impact de ce projet. Ne nous regardez pas, rejoingnez-nous !
Chacun peut nous contacter au 06 46 28 28 28  où bien en passant par le mail du blog : roadtobrussels@gmail.com .


Programme de la suite :
02/09 : Tours , assemblée populaire à 19h00 , Place Anatole France.
03/09 : Tours , rassemblement de soutien aux familles sans logement à 14h00 Place Jean Jaures.
03/09 : Tours , assemblée populaire à 19h00, Place Anatole France.