jeudi 22 septembre 2011

60e étape PARIS 21S

21S

Les marcheurs se sont réveillés au pied de Bercy. Comme annoncé, le campement a été démonté au fur et à mesure de la journée. Différents groupes de travail se sont activés tout au long de la journée.
Un premier visant à sélectionner plusieurs routes pour rallier Bruxelles et à déterminer une date de sortie de Paris. Ce travail est aujourd'hui sur le point d'être achevé et l'itinéraire jusqu'en Belgique sera mis en ligne très vite afin que chacun puisse travailler à l'accueil de la marche, ou bien la rejoindre.
Le deuxième groupe de travail visait à organiser une nouvelle action pacifique et non violente dans la capitale. Le site de Notre-Dame semblait être être accepté par tous les marcheurs pour y tenir une assemblée populaire ouverte à tous.

Vers la fin d'après midi, les marcheurs ont quitté Bercy , en file indienne et en silence pour répondre aux violences policières qui avaient eu lieu deux jours plus tôt. Le signal envoyé était fort,il ne s'agissait pas d'une manifestation mais bien d'un déplacement vers un autre lieu devant les passants surpris devant ce cortège.

Pendant ce temps à Notre Dame, 3 camions de police et un autobus attendaient les indignés.

Un appel à la presse avait été fait pour Notre Dame, mais au vu des circonstances d'accueil plus que probables sur place, et ayant toujours à l'esprit les événement du 19 septembre, les marcheurs ont décidé de tenir l'assemblée Place de la Bourse.

Les indignés se sont assis par terre devant l'édifice de France Presse juste à coté de la Bourse. Très vite les gendarmes sont arrivés sur place et les ont encerclés. L'assemblée a quand même commencé sans prêter attention au large dispositif qui était en train de se mettre en place autour. De plus en plus de policiers ont commencé à arriver, mais aussi des citoyens et des caméras. Un streaming a été mis en place pour permettre de suivre ce qu'il se passait en temps réel.

Une première personne a été interpellée pour motif de manifestation illégale et emmenée pour un contrôle d'identité. Les indignés sur place se sont donc mis à résister pacifiquement demandant la libération de leur compagnon. Les gendarmes ont donc commencé à interpeler toutes les personnes qui étaient encerclées, parfois avec violence. Un blessé a été constaté, les pompiers n'ont pu intervenir pour le secourir, empêchés par les forces de l'ordre.

Les indignés semble avoir été interpellés par une brigade spéciale chargée de la sécurité du territoire. On leur reproche de ne pas avoir respecté deux lois: la loi du port du voile, et une nouvelle loi interdisant aux gens de s'assoir pour prier dans les lieux publics. Ceci est bien la preuve que les autorités ne savent pas quoi inventer pour empêcher le bon déroulement de la marche à Paris.
Les indignés sont un collectif pacifistes et non-violents qui ont organisés beaucoup de manifestations et d'assemblées sans vandalisme et violence depuis le début du mouvement.
Les indignés ne prient pas, ils s'assoient sur les places publiques pour discuter et échanger des idées.
Les indignés ne se cachent pas et n'ont rien à cacher. Leur déguisement ne comportent aucun signes religieux, ce mouvement ne se vaut d'aucun parti politique, aucun syndicat ni aucune idéologie.
L'assemblée populaire que tous voulaient s'est quand même tenu sur la place malgré l'interpellation de tous les marcheurs. Les indignés parisiens ont donné de la voix pouir informer les passants de qui venait de se passer sans aucune intervention de la police. Cela démontre bien que les violences policères sont ciblées et quele principe fondamental d'égalité n'est pas respecté.

Tous lesmarcheurs et plusieurs indignés parisiens ont été emmenés aux commissariats du 18e et 19e arrondissement où la plus part ont été relâchés dans la soirée. D'entre eux sont restés en garde à vue pour dégradation, outrage et rébellion. La violence est venue du coté des autorité et les indignés sont resté fidèles à leur conduite non-violente. Ces chefs d'accusation sont donc difficilement crédibles.

Les indignées ont passé la nuit sur la place de la bourse sans monter aucune tente et y installer le matériel, et sans aucune nouvelle informant du sort des onze compagnons toujours retenus prisonniers.
Le ministère des affaires étrangères espagnols semble demander à la France de rendre des compte sur le sort réservé à ses concitoyens à Paris.

5 commentaires:

  1. ce n'est pas facile de faire le récit de faits, de tout mettre sans trop en mettre, mais contrairement à vos récits de "l'avant Paris", vos derniers récits me semblent à la lecture comme un réquisitoire qui tourne en boucle avec une forme un peu "héroïque", ce qui n'empêche pas votre démarche d'être courageuse et intéressante sur le fond... et pleine de bosses sur la forme...Certes vous relatez des faits graves concernant la façon dont la police opère etc, (ce n'est pas neuf, comme bien d'autres choses) certes l'emploi de la force systématique est intolérable.. Mais que cherchez vous ? à démontrer qu'une ville de plusieurs millions d'habitants est moins paisible que des villages et avec plus de moyens de répression ?? ça frise la lapalissade sociologique ! (et encore, l'arrosage automatique peut surprendre comme la méfiance provinciale...
    ménagez vos troupes et votre monture et ne cherchez pas l'exploit.. Qui cherchez vous à convaincre par ce blog? ceux qui vous lisent ici et qui mis à part quelque haineux désoeuvré sont sensibles à votre action ?
    arrêtez de chercher à démontrer, .. racontez, c'est tout...
    quelqu'un qui vous suit en lisant vos récits avec sympathie malgré tout

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  2. salut c est sof de tours. l indignation rencontre la repression...cela renforce l indignation.
    ... et les parisiens qui vous regardaient, est-ce qu ils viennent maintenant?

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  3. n'écoutez pas les commentaires critiques, faciles bien au chaud devant son pc.
    Votre démonstration pacifiques qui fait des vagues en "haut-lieu" met en évidence ce que vous défendez, vous n'aurez pas meilleure pub, et si vos récits ne sont pas élaborés selon les règles de la langue de bois, ils sont sincères et authentiques, ne vous découragez pas, je regrette de n'avoir qu'un commentaire à vous offrir, si j'avais été mise au courant plus tôt, je serais à vos côtés, à mon avis il y a des hésitants qui finiront par comprendre que l'on vit sous une pression intolérable, ceux qui se taisent vous accompagnent, j'en suis sûre

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  4. Je ne suis pas bien au chaud devant mon PC ( et vous, vous tapez d'où? du pole nord ? d'un squatt sans eau ni électricité ? les indignés se servent de quoi quand ils rédigent leurs notes ( ok souvent en plein air)
    des commentaires faciles ? il faut déjà prendre le temps de les faire, et en fin de journée ( je ne me prélasse pas de mes rentes toute la journée, je précise )c'est déjà pas si mal.. non ?
    je n'ai jamais pratiqué la langue de bois.. mes commentaires souvent maladroits et non organisés le prouvent. Et puis ce n'est pas le courage qui fait défaut aux indignés...
    critiquer c'est d'abord montrer qu'on s'intéresse... mais le côté "cucul" et donneur de leçons ( bien au chaud dans uen résidence d'artistes ? tant mieux s'il en reste de ces résidences)
    ça finit par être indigeste.
    vous ne supportez donc pas la critique ?
    ceux qui sont bien au chaud, comme vous dites, ce sont peut être aussi des gens qui retroussent leurs manches autrement ...
    la pub... VOILà le mot !!! "la société du spectacle", ça vous dit quelque chose ? tout n'est pas bon comme dans beaucoup de livres, de théories ou de... "mouvements", mais je pense à Debord à cause du côté "médiatique", faire du bruit.. gâcher de l'énergie, ça me met en colère ( je laisse l'indignation aux autres, ou pour la peine de mort par exemple qui continue à être appliquée aux Etats Unis et dans plein d'autres pays.
    Je ne me tais pas, je n'aime pas le tintamarre qui conduit inutilement des gens au poste. ( dans un commissariat, je crois qu'on ne parle pas d'incarcération.. par respect pour les innocents qui ont fait de la préventive à tort...)
    je ne trouve pas les récits depuis quelques jours très très "authentiques", les précédents l'étaient plus.. je les trouve un peu systématiques et "pub"...
    AU fait, j'ai compris que l'on vit dans une société qui n'est pas du tout du tout parfaite
    voire très injuste et corrompue ( la démocratie directe à plusieurs millions, faut m'expliquer concrètement, je suis un peu idiote, je l'avoue)
    société que j'estime perfectible et qui par exemple offre des résidences aux artistes. et tant mieux.
    Hésitante ? et bien oui mais pas dans le sens de "trouillarde bien au chaud qui hésiterait à laisser son petit boulot( où j'espère apporter quelque chose) par exemple, mon petit cocon familial et mon petit confort ( récup pour beaucoup, par principe.. )
    non hésitante dans le sens que je ne pense pas détenir la vérité et je n'assène pas mon indignation à chaque phrase genre "un indigné est ceci ou cela";... un peu assez justement de l'alternative shématique :
    soit une pauvre hésitante vautrée au chaud, soit un courageux indigné qu'il faut soutenir inconditionnellement même s'il fait une connerie en jouant à l'idéaliste qui néglige le rapport de force tellement évident.. il y a des moyens plus malins je pense de progresser
    en revanche, oui, c'est super comme pub, les vidéos de marcheurs qui sont méchamment
    "On peut être irrité à tort, on est indigné que lorsqu'on a raison" Hugo

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  5. bon bon...chaque "lecteur" de ce blog aurait une préférence au ni veau du langage, style etc etc et c'est normal mais une chose c'est donner un avis ou conseil sur l'article existant et une autre c'est tout ce "dépense-énergie"pour ps grande chose, non? je rentre pas dans les détails mais moi je ne suis pas Paris, mon beau-frère est crs et donc j'aime entendre la version des indignés avec lesquels je m'identifie plus qu'avec mon beau-frère, c'est tout !!!!!! arretons de jouer à "plus militant que moi il n'y en a pas" !! Courage à tous

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