jeudi 22 septembre 2011

59e étape PARIS 20S

Après les violences et la nuit blanche de la veille, les marcheurs qui avaient trouvé refuge loin de Paris pour la plus-part en ont profité pour récupérer et penser les blessures toute la matinée.
Une équipe de récupération s'est quand même activée dans la matinée pour apporter au groupe de quoi manger, les réserves de nourriture commençant à être dans le rouge.
Nous relançons un appel à la solidarité pour venir en aide aux marches qui ont besoin de nourriture, de vêtements, de matériel. Tout don d'argent est refusé, mais les soutiens venant en fonction de la liste de besoins sont privilégiés. Cette liste évolue au fil des jours et est disponible sur les pages fb des marches.
Les marcheurs remercient également l'équipe venue en soutien pour proposer des repas chauds et qui travaille sans compter.

Tous se sont retrouvés devant Bercy comme la veille afin d'y tenir une assemblée interne visant à faire un bilan de la soirée de la veille , à préparer les actions prochaines et la suite de l'itinéraire vers Bruxelles.
« Il faut tout faire pour stopper la marche à Paris » était le nouveau message envoyé par les autorités au marcheurs, les évènement du Boulevard Saint-Germain en étaient la preuve. Une nouvelle fois en vain car tous semblaient déterminés à ne pas quitter la capitale.

L'assemblée a été interrompue par un policier venu « discuter » avec les marcheurs. Cette personne se présentant comme des renseignement généraux avait une conception particulière du terme discuter, puisqu'en interrompant les tours de paroles de l'assemblée et manquant de respect ainsi à tous le collectif des indignés, cela n'a fait que renforcer l'exaspération de tous.
La police semblait maintenant ouverte à la négociation, offrant aux indignés la possibilité d'installer leur campement sur place pour la nuit contre une promesse de quitter les lieux le lendemain. Les bavures policières de la veille auraient-elles un lien direct avec cette négociation?
Les indignés ont donc pu monter leur campement sur Bercy, s'engageant seulement à démonter le campement le lendemain sans quitter les lieux.

Le campement était enfin sur une place publique, les tentes et la cuisine ont été montées rapidement. Un repas chaud a aussi pu être distribué.

Les marcheurs se sont endormis en bonne compagnie, une compagnie arrogante de CRS est restée présente toute la nuit pour bien montrer que l'ordre règne dans Paris.

4 commentaires:

  1. L’ordre règne à Varsovie, célèbre réplique après les massacres des révolutionnaires polonais contre l’occupant russe en 1831.

    http://en.wikipedia.org/wiki/File:L%60_ordre_regne_a_Varsovie_1831.PNG

    et

    http://www.herodote.net/histoire/evenement.php?jour=18301129

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  2. Indignons nous pour les indignés...
    Informés très tardivement(c'est normal au vu des évènements qui se sont passés place de la Bourse)les indignés se sont rassemblés devant la Basilique de saint denis(symbole important dans le soutien aux sans papiers). Ils nous informés de la répression subie et de l'arrestation de 11 d'entre eux.
    un hébergement à été trouvé au 6B(6 bis rue de la Seine) mais l'urgence est au soutien demain devant le tribunal de Paris.
    Une indignée des indignés
    Agnès Cluzel MRAP

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  3. Agnès Cluzel, sais-tu qu'une des indignées risque l’expulsion ?
    sebtheb@free.fr

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  4. Comparer les massacres de révolutionnaires polonais au 19è ( et tant que vous y êtes les massacres de juifs etc etc) à ce que VOUS le groupe indignés qui vire au club qui ne regarde que lui même, c'est ... bof bof bof bof...
    qu'est ce que vous montrez, vous apportez concrètement ? que les policiers et Mr Guéant sont très très méchants ? ben oui, et si vous vous asseyez en rond sur un périphérique parisien le vendredi soir, je pense que vous irez direct à la morgue, ça aura avancé, hein ? cette boutade pour vous dire que vous vous échauffez perdez de vue votre but en voulant montrer ce que tout le monde sait. La démocratie directe, c'était bien à Athènes pour les quelques citoyens mâles non métèques ni esclaves, c'est à dire très peu...

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